FRISE1, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1524 archit.
frize (
E. Coyecque,
Recueil d'actes notariés, t. 1, p. 98 : et sur ceste
frize, une corniche double, un arc terse, auquel y aura Dieu le pere);
2. 1692
frise « bande de pourtour d'un plancher » (
A. du Pradel,
Le Livre commode contenant les adresses de la ville de Paris, t. 2, p. 123 d'apr.
FEW t. 8, p. 402b). Empr. à l'ital. dial. du Nord
friso, freso, corresp. à l'ital.
fregio, attesté comme terme d'archit. dep.
ca 1235 (L. Ghiberti ds
Batt.), aussi « ornement » en général (dep. 1304, Giordano da Pisa,
ibid.), prob. issu du b. lat.
phrygium (opus) « ouvrage phrygien » (v.
Du Cange,
s.v. frigium et
phrygium), en raison de la renommée des Phrygiens dans différents domaines artistiques :
cf. Phrygiae vestes « étoffes brochées d'or » chez Virgile ds
Gaff.;
cf. lat. médiév.
fresium, frezium « frange » ds
Du Cange,
frixium « broderie » à Bologne,
frixus à Modène d'apr.
FEW t. 8, p. 402b.