FOIN1, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1
remoitié du
xiies.
fein (
Psautier d'Oxford, 71, 16, éd. F. Michel, p. 94); fin du
xiies.
fœns (
Sermons de Saint Bernard [a. lorr.] p. 91, 17 ds T.-L.). Du lat. class.
fœnum, fēnum « foin ». La forme
foin pour
fein est un doublet dial. de l'Est (Lorraine, Bourgogne), dont l'adoption a été facilitée par la nécessité d'éviter l'homonymie avec
faim et par l'existence d'une alternance [
wę/ę
;
wẽ/ẽ
] dans de nombreux mots où la voyelle est précédée d'une consonne labiale (
émoi, aboi, armoire, poêle;
avoine, moins);
cf. Bourciez § 38
Rem. IV, § 60
Rem. I,
Fouché pp. 376-377 et 753-755;
Pope § 487;
G. Straka,
Les sons et les mots, p. 517 note 3.