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FIDÈLE, adj. et subst.
Étymol. et Hist. A. Subst. fin xes. « personne qui ne manque pas à ce quoi elle s'est engagée envers quelqu'un », spéc. « personne unie à une Église, à une religion » (ici au Christ) (Passion, éd. D'A. S. Avalle, 98 : De pan et vin sanctificat tot sos fidels i saciet); cf. 1536 (Calvin, Institution chrétienne, éd. J. D. Benoit, livre 2, chap. 15, § 5 : les fidèles ... sont enrichis de ses biens spirituels, ils ne sont point nommez Chrestiens sans cause). B. Adj. 1. en parlant d'un inanimé a) ca 1100 « qui traduit de l'attachement, de la fidélité » fedeilz servises (Roland, éd. J. Bédier, 29); b) 1587 « conforme à la réalité, véridique, vrai » (Malherbe, Les Larmes de St Pierre, 6 ds Œuvres, éd. L. Lalanne, t. 1, p. 4 : une fidèle preuve à l'infidélité); en partic. 1637 « qui retient avec exactitude » des oreilles fidèles (Id., Trad. du traité des Bienfaits de Séneque, livre 6, chap. 28, ibid., t. 2, p. 197); 2. en parlant de pers. a) 1119 « en qui l'on peut se fier, loyal, sincère » (Ph. de Thaon, Comput, 761 ds T.-L.); en partic. 1651 « qui garde ses engagements, constant dans ses attachements, ses principes » fidèle à (Corneille, Nicomède, V, 8); 1673 « qualité d'un serviteur honnête » (Molière, Malade imaginaire, I, 6); b) 1670 « qui ne s'écarte pas de la vérité » (Boss., Duch. d'Orl. ds Littré). Fedel, fëel, issu du lat. class. fidelis « en qui l'on peut avoir confiance, sûr, loyal; solide, ferme », lui-même de fides, v. foi; fidèle est emprunté.