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ESPION, IONNE, subst.
Étymol. et Hist. Ca 1200 « individu qui se mêle aux ennemis pour les épier » (Chevalier cygne, éd. C. Hippeau, 2980), attest. isolée; 1380 (Trad. fr. de Végèce, éd. J. Camus ds Romania t. 25, p. 397), id.; 1509 (J. Marot, Œuvres, éd. Coustelier, p. 113 ds Barb. Misc. 9, no15). Dér. de l'a. fr. espier (épier*), suff. -on1*. Le s, disparu de la prononc. dès le xiiies., a été rétabli début xvies., prob., à l'occasion des campagnes d'Italie, sous l'infl. de l'ital. spione « espion », attesté dep. le xiiies. (Jacopone da Todi ds Tomm.-Bell.), dér., avec suff. augm. -one, de spia « id. », déverbal de spiare « épier ». Espion a supplanté l'a. fr. espie (1erquart xiies. ds T.-L.; encore attesté sous la forme épie aux xviie-xviiies., v. FEW t. 17, p. 175a), déverbal de espier.