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EFFONDRER, verbe trans.
Étymol. et Hist. A. 1. Ca 1150 trans. esfondrer « enfoncer, briser » (Roman de Thèbes, éd. G. Raynaud de Lage, 3457); 1690 pronom. « s'écrouler » (Fur.); 2. a) 1846 trans. « décourager, abattre » (Balzac, Cous. Bette, p. 250); 1862 pronom. « céder à l'abattement » (Hugo, Misér., t. 1, p. 431); 1877 part. passé adj. (A. Daudet, Nabab, p. 113); b) 1856 pronom. fig. « être anéanti, disparaître » (Tocqueville, Anc. Rég. et Révol., p. 81 [l'édifice social]); c) 1886 pronom. fin. « subir une baisse (prix, cours) » (Zola, Œuvre, p. 177); d) 1915 pronom. « tomber mort ou blessé » (Benjamin, Gaspard, p. 141). B. 1379 trans. « vider (un animal) » (J. de Brie, Bon berger, éd. Lacroix, p. 83 ds IGLF : [les loups] effondrent les ventres des brebis); 1393 (Ménagier de Paris, t. 2, p. 133, éd. J. Pichon : effondrez-le [le lièvre]). C. 1704 trans. agric. « remuer la terre » (Trév.). Du lat. vulg. *exfunderare « défoncer », dér. avec le préf. ex- (é-*) de fundus, -i (fond*), qui a connu en b. lat. une flexion -eris et -oris (v. affondrer et Arnaldi, s.v. fundus).