DÉPORT1, subst. masc.
Étymol. et Hist. [
Ca 1160 « plaisir, divertissement » (
Eneas, 160 ds T.-L.); 1
ertiers
xiiies.
depors « délai » (
Durmart le Galois, éd. J. Gildea, 7754)]; 1405 dr. can. (doc. cité ds
Laurière,
Gloss. du dr. fr., 1882, p. 165 b); 1508 « droit qu'avait le seigneur de jouir du revenu d'un fief, la première année après la mort de son possesseur » (
Cout. d'Anjou ds
Nouv. Cout. gén., IV, p. 539, CVII). Déverbal de
déporter* peut-être au sens de « renoncer, s'abstenir » (
cf. aussi
desport « dispense » ds
FEW t. 9, p. 218 b).