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DIABLE1, subst. masc.
Étymol. et Hist. A. 1. 881 [ms. ixes.] diaule « le démon » (Séquence de Ste Eulalie ds Henry Chrestomathie, pp. 3, 4); fin xes. diable (Passion de Clermont, éd. d'A. S. Avalle, 102); 2. ca 1100 fig. vos estes vifs diables (Roland, éd. J. Bédier, 746); 1611 un povre diable (Cotgr.); 3. 1220-25 adj. (G. de Cambrai, Barlaam et Josaphat, 7074 ds T.-L.); 1692 ce chat, le plus diable des chats (La Fontaine, Fables, éd. Régnier, livre II, La ligue des rats, 27); 4. a) mil. xiies. interj. Porquoi deable? (Le Charroi de Nîmes, éd. A. Mac Millan, 1304); b) début xiiies. dyable de barel (Chevalier au barisel, éd. F. Lecoy, 474); ca mil. xiiies. il a le dëable el cors (De la damiselle qui ne vot encuser son ami ds Méon, Nouv. Rec., II, 134); 1694 tirer le diable par la queue (Ac.); c) 1665 sévère en diable (Molière, L'amour médecin, II, III); 1735 elle est en coëffe à la diable (J.-B. Gresset, Le caresme impromptu et le lutrin vivant ds Trév. Suppl. 1752). B. 1. 1552 diable de mer (R. Estienne d'apr. FEW. t. 3, 64b); 2. 1764 « levier » et « chariot » (Encyclop.); 3. 1835 le jeu du diable [cf. diabolo1] (Ac.). Empr. au lat. chrét. diabolus « diable » empr. au gr. δ ι α ́ ϐ ο λ ο ς « calomniateur », « diable » [ds la litt. chrétienne].