CRIQUET, subst. masc.
Étymol. et Hist. A. 1. 1
remoitié
xiies. « espèce de sauterelle »
criket (
Psautier de Cambridge, 104, 34 ds T.-L. [bruchus]);
2. 1837
clé à criquet (
Balzac,
Corresp., t. 3, p. 255).
B. 1. 1650 « petit cheval » (
Mén., v. aussi
Mén. 1750);
2. 1828-29 « homme malingre » subst. (
Vidocq,
Mém., t. 3, p. 402); 1861 emploi adj. (
Goncourt,
loc. cit.);
3. 1863 « mauvais petit vin » (
Littré). Dér. de l'onomat.
krikk évoquant le bruit strident fait par le grillon, d'où A;
clé à criquet, même orig. (malgré
FEW t. 16, p. 387a qui en fait un dér. de
cric*);
cf. les formes réunies ds
FEW t. 2, p. 1337 pour le sens de loquet. B 1, 2 en raison de l'impression de maigreur, de chétivité que donne le corps de l'insecte; 3 p. ext. de la notion de faiblesse, de maigreur. Les rapports de A et de B avec les corresp. germ. : néerl.
krekel « grillon »; norv., danois
krikke, krik « cheval malingre » (v.
De Vries,
s.v. kriland et
krikke) sont obsc. (
FEW t. 2, p. 1338a).