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COUP, subst. masc.
Étymol. et Hist. A. 1. 881 colp « mouvement par lequel un corps vient heurter un autre corps » (Eulalie, 20 ds Henry Chrestomathie, p. 3); 1230-50 fig. cols en aigue (Comte de Poitiers, 5 ds T.-L.); 1585 coups fourrez (N. du Fail, Eutrapel ds Œuvres, éd. J. Assézat, t. 2, p. 279); 2. ca 1100 colp « marque laissée par un choc » (Roland, éd. J. Bédier, 2875); 3. ca 1250 fig. cop « effet, conséquence; choc » (Ph. Mousket, Chron., 11674 ds T.-L.); 1606 coup au cœur « blessure morale » (Merlin Coccaie, VI ds Gdf. Compl.); 4. ca 1470 tirer un coup de bombarde (Ph. de Commynes, Mémoires, éd. Calmette, I, 153). B. 1. Ca 1100 « entreprise, action (ici, combat) » (Roland, 1109); 1548 coup d'essay (N. du Fail, Baliverneries ds Œuvres, éd. J. Assézat, t. 1, p. 195); 1798 faire un bon coup (arg. des voleurs) (ds Fr. mod., t. 6, p. 153 d'apr. Quem.); 2. ca 1190 « événement subit (heureux ou malheureux) » (A. de Paris, Alexandre, éd. Elliott Monographs, III, 313 : gens cols); 1538 coup de hazart (P. Gringore, Œuvres complètes, éd. A. de Montaiglon et Ch. d'Héricault, I, 29); 1743 coup de théâtre (Trév.). C. 1. « Mouvement brutal des éléments » 1200-06 caus de tounoirre (R. de Clari, éd. Ph. Lauer, Constantinople, § LXXXVIII); 2. « mouvement rapide d'une partie du corps, d'un objet dont on fait usage » xiiies. coup [de dés] (Semrau F., Würfel und Würfelspiel im alten Frankreich d'apr. FEW t. 2, p. 866 a); 1634 coup de chapeau (Corneille, La Galerie du Palais, II, 2); 3. xiiies. au colp « à la fois » (Bans aux échevins, OO, fo21 vo, Arch. Douai ds Gdf.); 1268 a cest coup « cette fois-ci » (Le Roman de Claris et Laris, éd. J. Alton, 16643); ca 1320 d'un seul cop (Ovide moralisé, éd. C. de Boer, VI, 1210); ca 1450 tout a cop « aussitôt, sur-le-champ » (Le Mystère du Vieil Testament, éd. J. de Rothschild, t. 3, XXIX, 25761); ca 1470 après le coup « après coup » (Ph. de Commynes, Mémoires, éd. Calmette, I, 91); 4. dernier quart xives. « boire un coup » (J. Froissart, Chroniques, éd. S. Luce, t. 3, p. 14 : burent un cop). Du b. lat. colpus (Loi salique ds TLL s.v.) forme syncopée du lat. class. colaphus, transcr. du gr. κ ο ́ λ α φ ο ς « soufflet ».