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COQUERELLE, subst. fém.;COQUERET1, subst. masc.
Étymol. et Hist. I. [1256 coquerelle nom propre d'une femme (Cartulaire de Compiègne, 2, 438 ds Bambeck Boden, p. 10)]; 1. 1544 coquerette (L. Duchesne, In Ruellium de Stirpibus epitome, 38 d'apr. Arveiller ds R. Ling. rom., t. 34, p. 179); 1545 coqueret jaune et blanc (G. Guéroult, Hist. des Plantes, ch. 163 ds Delb. Notes); 1600 coquerelle prob. « alkékenge » (O. de Serres, Théâtre d'Agriculture, VIII, 5 ds Hug.); 1611 coquerelle « alkékenge » (Cotgr.); 2. av. 1706 hist. « femme chargée de certains soins auprès des chanoinesses de Remiremont » (Amelot de la Houssaye ds Trév. Suppl. 1752). II. 1690 coquerelle hérald. (Fur.). I sans doute dér. de coq1* (suff. -erelle, forme élargie de -elle* et -eret, forme élargie de -et*) à cause de la couleur de crête de coq de ce fruit, comme l'indiquent les autres appellations de l'alkékenge l'a. pic. cokelet et le m. fr. coquelet (FEW t. 2, 2, p. 859 b); l'appellation des femmes soignant les chanoinesses (2) ayant été donnée p. réf. à la couleur jaune de leur robe, comparable à la couleur de la fleur de l'alkékenge, qui les distinguait des chanoinesses portant robe blanche (renseignements fournis par la Bibliothèque Municipale et M. J. Bammert, de Remiremont d'apr. le témoignage de l'abbé P.G.L. Didelot − 1757-1825). II dér. de coque* « enveloppe de noix ou de noisette, noix » (FEW t. 2, 1, p. 824 a).