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COQUEMAR, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1280 coquemar (Arch. du Nord, Chambre des Comptes, no2217 et 4347 bis, Dehaisnes ds Gay, s.v. gésine). Orig. obsc. L'étymon gr. byzantin κ ο υ κ κ ο υ μ α ́ ρ ι ο ν (dér. de κ ο υ κ κ ο υ ́ μ ι ο ν, Du Cange grec et TLL, s.v. cucuma, lat. cucuma « marmite, chaudron »; L. Sainéan ds Z. rom. Philol., t. 30, 1906, p. 307; REW3, no2362; FEW t. 2, p. 1456; Bl.-W.5) qui paraît seul capable d'expliquer l'a. catalan cogomar (1345 ds Alc.-Moll) est difficilement compatible avec l'aire géogr. du fr. qui semble d'orig. pic. (1280) et wallonne (v. Haust, Dict. fr.-liégeois, s.v. bouilloire et FEW, loc. cit.) et avec l'attest. relativement tardive du prov. (1479 ds Pansier t. 3). L'étymon flamand kookmoor « coquemar », très rare (De Bo, Westvlaamsch Idiotion d'apr. Gesch., p. 75; Tollenaere ds Z. rom. Philol., t. 60, 1940, pp. 502-506 et EWFS2) composé de koken « bouillir » et de moor « maure » (p. allus. au pot noirci par le feu de l'âtre, cf. les termes dial. : prov. maura, meusien more « marmite, pot », FEW t. 6, 1, p. 552 a et l'altération pic. de coquemar : coquenoire ds Hécart) convient parfaitement à l'aire géogr. du mot, mais ne peut expliquer le catalan dont il est cependant difficile de séparer le français.