COPIEUR, EUSE, subst. et adj.
Étymol. et Hist. A. Av. 1488
coppieur « moqueur, railleur » (
Sottie [...]
des coppieurs et lardeurs ds
Recueil Trepperel, les sotties, éd. E. Droz, VIII) − 1532, Ch. de Bourdigné ds
Hug.; repris en 1863
copieur (
Littré), avec la mention ,,très peu usité`` − 1929,
Lar. 20e. B. 1. 1884 « celui qui copie servilement (l'œuvre d'un autre) » (
Adeline,
Lex. termes d'art), attest. isolée; 1970 (
Rob. Suppl.);
2. [1926 en Suisse romande « élève qui copie » (
Pierreh.)]; 1953 en France (
Rob.). Dér. de
copier*; suff.
-eur2*. Au sens A,
coppieur est dér. de
cop(p)ier au sens de « contrefaire par moquerie », d'abord propre à l'Anjou, attesté en m. fr. (av. 1488,
Recueil Trepperel, loc. cit. − 1892,
Guérin);
cf. de même
cop(p)ieux subst. « moqueur, railleur » (1534,
Rabelais,
Gargantua, éd. Calder-Screech, XXIII, p. 161) − 1617, D'Aubigné ds
Hug.; ,,vieux`` ds
Fur. 1690-
Besch. 1845, repris par
Littré sous la forme
copieur, cf. supra A).