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COINT, COINTE, adj.
Étymol. et Hist. A. 1. Mil. xies. cointe de « qui connaît bien quelque chose » (Alexis, éd. Chr. Storey, 212), en a. fr. seulement; 2. début xiies. cuinte « sage » (Psautier Oxford, 118, 98 ds T.-L., trad. du lat. prudentem). B. 1194-97 cointe « élégant » (Helinant de Froidmont, Vers de la Mort, éd. Fr. Wulff et E. Walberg, XXIV, 6); cointe adj. des 2 genres évincé au xvies. par coint/-e 1509 (Lemaire de Belges, La Plainte du Désiré [III, 176] ds Hug.); réputé ,,vieux`` dep. Fur. 1690. Du lat. cognitus (part. passé adjectivé de cognoscere « connaître »), en lat. class. sens passif « connu, reconnu », au sens actif en lat. médiév. « qui sait » d'où « sage, avisé, habile » (vie-(viiies. ds Mittellat. W., s.v. cognoscere, 805, 38); le sens B peut-être par l'intermédiaire de l'a. prov. cointe « gracieux, aimable » bien attesté dans la poésie des troubadours (xiies. ds Rayn.), et lui-même dér. du sens « qui sait [les bonnes manières de cour] », FEW t. 2, p. 844a.