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COCO1, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1525 coche « noix de coco » (A. Fabre, Le Voyage et navigation fait par les Espaignolz és Isles de Mollucques [trad. de l'ital.], fo16 rods Arv., p. 180); 1555 coco (J. Poleur, L'Hist. naturelle et generalle des Indes [trad. de l'esp.], fo124 vo, ibid.); 1610 noix de Cocos (Hist. de la navigation de Jean Hugues de Linscot Hollandois et de son voyage es Indes Orientales [trad. du lat.], p. 148 ds Arv., p. 183); 2. a) 1718 coco « eau-de-vie » (Le Roux, p. 124); b) 1774 « boisson à la réglisse » (d'apr. Esn.); 1808 « id. » (Hautel); 3. p. anal. de 1. 1847 coco « tête » (P. Féval, Le Fils du diable, p. 113 : dévisser le coco). 1 empr., d'abord par l'intermédiaire de l'ital. et de l'esp., au port. coco « id. », attesté dep. 1330 (Ben-Batuta ds Dalg.), qui pourrait être issu, p. métaph. due à l'aspect de la noix de coco fraîche qui présente trois trous la faisant ressembler à une tête humaine, de coco « croque-mitaine » à tête sphérique grossièrement figurée avec lequel on effraie les enfants (cf. doc. du xvies. cité ds Mach., s.v. coco1; v. Fried., Dalg.), lui-même issu p. métaph. de l'ibéro-roman coco désignant de nombreux fruits ronds, de même orig. que coque* (v. Cor., s.v. coco I). 2. a) s'explique par le fait qu'on fabriquait une eau-de-vie en distillant le suc vineux tiré des tiges du jeune cocotier (v. Encyclop. t. 3, p. 563).