COCARDIER, IÈRE, adj.
Étymol. et Hist. 1. 1858 « soldat qui aime le métier des armes » (
Larch., p. 458); d'où avec nuance péj. 1881 (
L. Rigaud,
Dict. de l'arg. mod., p. 102 [Louis Noir,
Souvenirs d'un zouave] : le commandant de bataillon était ce que les troupiers appellent un
cocardier, c'est-à-dire qu'il mettait une importance extrême à ce que ses hommes brillassent par leur tenue soignée et sévère); 1896 emploi adj.
cœur cocardier (
Coppée,
Contes en prose, t. 7, p. 191);
2. 1866 arg. des théâtres « comparse dont l'emploi est de porter le drapeau et la cocarde »
(Lar. 19e). Dér. de
cocarde*; suff.
-ier*.