CHOC, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1521 « rencontre de deux troupes armées, attaque »
donner le choc (
Archives du Nord, 3
es., VI, 71 ds
IGLF);
2. a) 1549
soutenir le choc de quelqu'un (opinion, discussion) (
Est.);
b) 1690 « événement fâcheux qui frappe quelqu'un » (
Fur.); 1740 spéc. « épreuve frappant la santé »
(Ac.);
c) 1892
choc nerveux (P. Regnard ds
Compte rendu heb. des séances soc. biologie, 287 ds
Quem.); 1896
shock chirurgical (Van Engelen ds
Ann. Soc. roy. sc. et nat. de Bruxelles, 5, 377,
ibid.); 1897
shock abdominal opératoire (Guinaud et Tixier ds
Ass. fr. pour l'av. des sc., 2, 765,
ibid.);
3. av. 1570 « rencontre violente d'un corps avec un autre » (
J. Grévin,
Les Esbahis, p. 144 ds
IGLF). Déverbal de
choquer*; au sens 2 c, prob. infl. de l'angl.
shock (
cf. la forme
shock en 1896-97), attesté dans le syntagme
shock of the [
surgical]
operation en 1804 ds
NED.