CHICORÉE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. xiiies. bot.
cikoré (Ms. Cambridge 0.1.20,
Traité de méd., P. Meyer ds
Romania, t. 32, 1903, p. 86);
ca 1370
cicoree (
J. Le Fèvre,
Lament. de Matheol., I, 1269, Van Hamel ds
Gdf. Compl.); 1528
chicoree (
Sidrac le grant philosophe ds
R. Hist. litt. Fr., t. 6, p. 305);
2. 1792 « racine torréfiée de la chicorée sauvage » (
Encyclop. méthod. Méd. t. 4);
cf. 1825 (
Brillat-Savarin,
Physiol. du goût, p. 116);
3. p. anal.
a) 1694 « ruche froncée ou plissée, employée en garniture » (Boursault ds
Lar. Lang. fr.), attest. isolée; repris par
Nouv. Lar. ill.;
b) 1831 archit. (Hugo ds
Lar. Lang. fr.); 1832 (
Hugo,
Notre-Dame de Paris, p. 130).
Cicorée, empr. au lat. médiév.
cicorea, cicoria (
viies., Paulus Ægineta ds
Mittellat. W. s.v., 571-59), lat. class.
cĭchŏrēum (gr. κ
ι
́
χ
ο
ρ
α, κ
ι
χ
ο
́
ρ
ι
α); la forme
chicorée par infl. de l'ital.
cicoria (1
remoitié
xiiies. ds
Batt.).