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CHAPELER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1100 capler « frapper rudement en combattant, tailler en pièces » (Roland, éd. J. Bédier, 1347); fin xiiies. [date du ms.] chapeler (Renart, éd. E. Martin, VIII, variante du vers 371) − 1611, chapler (Le Levain du Calvinisme, p. 17 ds Hug.); maintenu au sens de « taillader », « frapper » dans toute la partie est de la Gallo-Romania (cf. FEW, t. 2, p. 279) et repris au xixes. chapeler, qualifié de ,,fam.`` (Littré), rare; 2. spéc. 1393 chappeler « réduire en miettes, râper la croûte du pain » (Ménagier, II, 106 ds T.-L.). Du b. lat. *cappulare (attesté sous la forme capulare « découper (un mets, une nourriture) » au vies.), dér. du b. lat. *cappare « id. », lui-même prob. dér. du rad. du lat. vulg. *cappo (capo), chapon* (BL.-W.5; FEW, t. 2, p. 284a; v. aussi Ern.-Meillet, s.v. capulo et capus; Walde-Hofm., s.v. capo). Un rattachement de *cappare au germ. *Kappan (REW3, no4673 a; Dauzat 1973) ou *Kappôn « fendre » (Brüch ds Z. fr. Spr. Lit., t. 50, 1927, pp. 305-306) semble à écarter; d'apr. FEW, loc. cit. et Duden Etymol., p. 310, le néerl. Kappen « couper », néerl. capen (d'où le h. all. kappen), sont au contraire d'orig. romane, v. aussi De Vries Nederl.