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CHANFREIN1, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Fin xiies. chanfrain « pièce de fer qui couvrait le devant de la tête d'un cheval armé » (J. Bodel, Saisnes, éd. E. Stengel, t. 2, v. 5327); début xiiies. chanfrein [adapté à des dromadaires] (Doon de la Roche, 1582 ds T.-L.), considéré comme vieux mot dep. Ac. 1718; 2. 1678 (G. Guillet, Les Arts de l'homme d'épée, Paris, p. 55 : Chanfrin est la partie du devant de la teste du Cheval, comprise depuis le dessous des oreilles en descendant par l'intervalle des deux sourcils jusqu'au nés du cheval). La 2epartie du mot se rattache au lat. frenum, frenare (frein*, freiner*). La 1repartie est d'orig. controversée : l'hyp. d'une dérivation regressive de chafresner « arrêter, dompter » (FEW t. 2, p. 336a, s.v. caput; Bl.-W.5; EW FS2), hapax xiiies. ds Gdf. (cf. aussi anchifrené « asservi » ds Roman de la Rose, éd. F. Lecoy, 14110), composé de caput (chief) et de frenare laisse la nasalisation du fr. inexpliquée; le recours à l'infl. de chanfrein2* ou de chanfreindre est à écarter du point de vue chronol. L'étymon b. lat. camus « muselière » Ménage 1650, repris par Dauzat 1973, se heurte au fait que ce mot ne semble pas avoir eu de représentant dans le domaine gallo-rom. (REW3, no1505).