CHAMBRANLE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1313
chambrande (
Cpte d'ouvrages aux chât. des Ctes d'Artois, f
o42 ds
Gay); 1389
chambramlle (
Arch. hospit. de Paris, II, p. 149 ds
Gdf. Compl.); 1518
chambranle (
FEW t. 2, 1, p. 137b). Du lat.
camerandus, gérondif substantivé du lat.
camerare « construire en forme de voûte », d'où la forme primitive
chambrande, devenue
chambranle, prob. sous l'infl. de
branler*. L'hyp. d'une altération du m. fr.
chambril « lattis, lambris » (
Dauzat 1973), dér. du lat.
camerare, fait difficulté du point de vue phonét. (ne pouvant expliquer
chambrande) et géogr., le m. fr.
chambril (1340-41, Orléans ds
Gdf.) étant empr. au lim. (fin
xiies., G. de Bornelh ds
FEW, loc. cit., p. 137a), alors que
chambrande, chambranle semble à date anc. bien implanté dans le nord. du domaine d'Oïl.