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CHALAND2, ANDE, subst.
Étymol. et Hist. 1. a) 1174 chalant « (ami) protecteur » (G. de Pont-Ste-Maxence, St Thomas, éd. Walberg, 1243 ds T.-L., s.v. chaloir), rare; b) 2emoitié du xiiies. canlant, chanlant « compagnon, gaillard, ami » (Du prestre qu'on porte ou De la longue nuit ds Rec. de fabliaux, éd. Montaiglon et Raynaud, t. 4, vers 421, 431 et 834) − 1771 Trév. au sens de « amoureux »; c) fin xiiies. chanlant « compagnon qui exerce le même métier (ou client?) » (E. Boileau, Métiers, éd. G.-B. Depping, 374 ds T.-L.); d) xives. chalan « ami, plus spécialement personne charitable qui fait des dons en nature ou en espèces » (Miracle de Pierre le Changeur ds Miracles de Nostre Dame, éd. Paris et Robert, t. 6, p. 233); 2. 1548 chalant « client » (Rabelais, Quart livre, éd. Marty-Laveaux, t. 2, p. 289, 295 [d'apr. Hug. le mot pourrait avoir dans ces 2 ex. à la fois le sens péj. de « coquin, vaurien » déjà attesté en 1534 chez Rabelais, Gargantua, même éd., t. 1, p. 98 et celui de « client »]). Part. prés. substantivé de l'a. fr. chaloir impers. « importer, avoir de l'intérêt », v. ce mot; forme chaland par substitution du suff. -and (Nyrop t. 3, § 174). Chaland signalé au sens de « client » par FEW t. 2, p. 836 dans le Recueil Trepperel, figure en réalité dans ce texte au sens de « compagnon, ami, galant » (v. ce texte, éd. Droz et Lewicka, t. 1, Les sotties, Sottie à cinq personnages, p. 169, 177 et Sottie des sots qui corrigent le Magnificat, p. 210) et l'attest. de E. Boileau (supra) étant douteuse, le sens de « client » ne semble pas attesté av. Rabelais.