CATHOLIQUE, adj. et subst.
Étymol. et Hist. [
xiiies.
chatoliche ds
Gdf. Suppl. d'apr.
DG];
1. début
xives. « qui appartient à l'Église romaine » (
Le Tresor de Jehan De Meung, v. 83, éd. Méon, 3, p. 334 [œuvre Jean Chapuis d'apr.
F. Lecoy,
Roman de la Rose, I, introd., X] : Tu chiez, Si tu ne tiens foy
catholicque);
2. av. 1603 « universel » (
Charron,
Les Trois Veritez, III, 8, Adv., éd. 1635 ds
Hug. : Le soleil...
catholique et universel illuminateur du monde); 1690
fourneau catholique; gnomon catholique (
Fur.). Empr. au lat. chrét.
catholicus (empr. au gr. κ
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ς « général, universel », η
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α Clément d'Alexandrie ds
Bailly), « universel », Tertullien ds
Blaise, « universel (en parlant de l'Église) », St Cyprien,
ibid. : ecclesia quae catholica una est; d'où, étant donnée l'intention de diffusion universelle de l'Église fondée par le Christ, « orthodoxe », apr. 207 Tertullien ds
TLL s.v., 615, 9 : catholica ecclesia; St Augustin ds
Blaise : catholicus Christianus; subst. masc. plur. « les Catholiques (p. oppos. aux hérétiques qui forment des sectes) » (St Augustin,
ibid.).