CARNET, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1416, 10 mars
quernet « registre des impôts et gén. de ce qui est dû aux autorités » (
Reg. consul. de Lyon, I, 31 ds
Gdf. Compl.); 1447, 17 avr.
carnet de l'assiette (
Lett. de Louis XI, I, 34,
ibid.); d'où 1555 « registre » (
Ch. Fontaine,
Le Passe temps des Amis, p. 333 [à Jean Chaliart, Notaire Royal à Paris] ds
Hug.);
2. 1819 « petit registre de poche pour notes, comptes, etc... » (
Maine de Biran,
Journal, p. 236); d'où 1864
carnet de danse (
Zola,
Contes à Ninon, 38 [
carnet de bal, DG]); 1897
carnet de chèques (
A. France,
Le Mannequin d'osier, p. 239); 1932
carnets à souche (
E. Leclerc,
Nouv. manuel complet de typogr., p. 347); 1921
carnet d'esquisses (
J.-G. Prod'homme,
Les Symphonies de Beethoven, p. 31). Dér., avant l'amuisement du
n final de l'a. prov.
quern, 1285 (Cahors ds
FEW, s.v. quaterni, t. 2, p. 1437b) d'où est issu le mod.
cahier*; suff.
-et*.