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CAQUE, subst. fém.
Étymol. et Hist. a) Ca 1264 caque masc. « barril où l'on empile les harengs salés » (Cartulaire de l'abbaye St Corneille de Compiègne, 2, 310 ds Bambeck Boden, p. 40); b) 1389 p. anal. quaque de vernis (Invent. de Rich. Picque, p. 58 ds Gdf. Compl.); 1397 kaque fém. (Invent. de meubl. de la Mairie de Dijon, A. Cote-d'Or, ibid.); 1405-1449 caque (masc.) de vin (Tourn. d'un bourg. de Paris, p. 175, ibid.); cf. 1680 (Rich. : Caque. Quelques uns font ce mot féminin, mais la plupart des habiles gens et des personnes qui se servent de caque le font masc.); régulièrement fém. dep. Ac. 1718; v. aussi Brunot t. 4, p. 801. Prob. empr. à l'a. nord. kaggi, kaggr et aussi kakki « tonneau » De Vries Anord. (De Gorog, p. 277; EWFS2; v. aussi Valkh., p. 86) que l'on trouve dans le composé vinkaggr « petit tonneau de vin » (v. De Vries, s.v. kaggi; Falk-Torp, s.v. kagge et kag). Il est probable qu'à partir du mil. du xives. le mot a été rapproché de caquer*; cependant l'hyp. d'une dér. régr. de ce verbe (Behrens D., p. 60; REW3, no4647; FEW t. 16, p. 296b; Bl.-W.5; Dauzat 1972) fait difficulté du point de vue chronol. L'hyp. d'un empr. au néerl. kaak est écartée par Valkh., p. 86, ce mot n'étant attesté ds Kiliaen, Etymologicum Teutonicae linguae, 1599 que par une leçon douteuse.