CAMPANE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1174-87 « cloche » (
Chr. de Troyes,
Perceval, éd. W. Roach, 7823), attest. isolée; 4
equart
xives. (
Froissart,
Chron., XVI, 122, Kerv. ds
Gdf. : la
campane) − 1671,
Pomey, se dit encore dans les dial. du Centre (
Jaub.), Anjou (
Verr.-on.), Bresse (
Guillemaut) et dans le domaine franco-prov. au sens de « clochette qui pend au cou d'animaux », v.
FEW t. 2, 1, p. 150;
2. 1393 « passementerie » (
ap. Laborde, p. 193 ds
Gdf. Compl.);
3. 1676 archit. (
A. Félibien,
Des Principes de l'archit..., Paris, p. 510). Empr. au b. lat.
campana « cloche », début
vies.,
Ferrandus,
Epist., 11 ds
TLL s.v., 208, 57.