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CABINE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1364 a. pic. « cabane (où l'on se réunit pour jouer) » (Franchises de Lille, éd. Roisin, 176, 26 et 27); considéré comme vieilli en 1771 par J.J. Schmidlin, Catholicon, cité par Behrens dans Z. fr. Spr. Lit., t. 23, 2epart., p. 18; 2. 1530 mar. cabain « petite chambre à bord d'un bâtiment » (Palsgr., p. 202a); 1759 cabine (Rich.); 3. 1866 « petite pièce dans laquelle on se déshabille avant de prendre son bain » (Lar. 19e). Orig. obsc. Étant donné que d'une part, cabine est, par ses signif., étroitement lié à cabane dont il partage les sens 1 (supra) et 2 (cabane, terme mar., Rabelais, Quart. livre, 63 dans Hug.) et que, d'autre part, le m. angl. caban, empr. au fr. cabane (MED; NED), est attesté sous la forme de l'angl. mod. cab(b)in (1530, Palsgr., loc. cit.) dans tous les sens qu'il présentait en m. angl. (NED), il est difficile de dissocier cabine de cabane. Il est possible que cabane empr. par le m. angl. caban (peut-être à la faveur de la domination angl. en Aquitaine) au sens de « abri provisoire, refuge » avec divers emplois techn. (notamment mar. « petite chambre à bord d'un bâtiment » 1342 dans MED), devenu l'angl. cab(b)in, ait été sous cette forme réempr. par le m. fr. (pic.) cabine. L'hyp. selon laquelle cabine serait une altération de cabane par suff. -ine* (EWFS) offre peu de vraisemblance. Étant donné que tout point d'appui manque pour déterminer un rad. corresp. néerl. ou flam., l'hyp. d'une orig. flam. (FEW t. 2, p. 13; Bl.-W.5) fait difficulté.