CÉNACLE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Début
xiiies. d'apr.
Dauzat 1973 et
Pt Rob.;
ca 1250 ou mil.
xiiies. d'apr.
Lar. Lang. fr.; 1495 « (dans l'Antiquité) chambre haute servant de salle à manger et de salle de réunions » (
J. de Vignay,
Mir. Hist. 9, 100 d'apr. Delboulle ds
Quem.) et en partic.
2. xvies. « chambre haute où se réunissaient les disciples de Jésus-Christ à Jérusalem » (
Actes, I, 13,
Nouv. Testament, éd. Lefèbre d'Etaples, 1525 ds
Littré);
3. [1823 d'apr.
FEW t. 2, p. 578a] 1829 « coterie littéraire » (
Sainte-Beuve,
Poésies et pensées de Joseph Delorme ds
Littré);
cf. aussi
Brunot, t. 12, pp. 168-171. Empr. au lat. class.
cenaculum « salle à manger » et plus précisément « étage supérieur, salle située à l'étage, chambre haute », attesté ds le
Nouveau Testament aux sens 1 et 2 (
Vulgate, Marc, 14, 15 ds
TLL s.v., 781, 17).