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BÉGUEULE, adj. et subst.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1690 (Fur. : Bégueule. Injure populaire qu'on dit aux femmes de basse condition qu'on taxe de niaiserie, et d'avoir toujours la gueule bée ou ouverte); 1718 (Ac. : Begueule [...] se dit d'Une femme folle et impertinente. Cette fille, cette femme, est une vraye begueule); ces deux emplois tendant à disparaître au xviiies. au profit de 2. 1746 « prude » (Angola, II, 45 dans Brunot t. 6, p. 1097 : quelqu'une de nos femmes de la cour assés bégueule pour vous réduire à l'assiéger dans les formes); 1747 (Gresset, Méchant, ibid.). Composé de bée part. passé fém. de béer* et de gueule*; dès 1470 bée gueulle terme d'injure « celui qui tient la bouche ouverte » (Litt. remiss. ann. 1470 ex Reg. 195. Chartoph. reg. ch. 428 dans Du Cange, s.v. beare : Le suppléant soy voyant injurié sans cause, respondit à icellui compaignon, que vaulx-tu Bée-gueulle); les syntagmes béer la geule et geule bee sont très fréq. dès le xiies. (T.-L.).