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BRANLE, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. Ca 1165-70 prendre son branle « se mettre en mouvement » (B. de Ste-Maure, Troie, 24363 dans T.-L.); spéc. 1250-60 « mouvement oscillatoire » (Atre périlleux, 1394, ibid.); ca 1463 sonner a bransle (Villon, Testament, 1905 dans IGLF Litt.); 2. 1540-46 être en branle de « être sur le point de » (Amadis, IV, 25 dans Hug.) − 1640 (Oudin Curiositez); 1622 donner le branle à (le P. Garasse, Rech. des Rech. de MeEst. Pasquier, p. 158 dans Livet Molière); 1640 mettre un homme en bransle (Oudin, loc. cit.); 1835 se mettre en bransle (Ac.); 3. xiiies. « danse » (Chr. de Troyes, Chevalier charrette, éd. W. Foerster, 1658); 4. 1678 mar. (Guillet, Les Arts de l'homme d'épée, Paris, 3epart.). Déverbal de branler* « agiter ». Le sens de « danse » est tiré du syntagme branler une danse (av. 1525, Cretin, page 63 dans La Curne : Ainsi marcha, comme si une dance Voulsist bransler), puis branler « danser » (1572, Yver, p. 573 dans Littré : Ayant quelque temps branlé à la lourdesque); il est attesté en prov. dès 1492 (Gay).