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BOULIN, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − 1. a) 1486 « trou du colombier » (Cité dans Joubert, Baronnie de Craon, 401 dans R. Hist. litt. Fr., 1898, p. 299); b) 1600 « sortes de niches (souvent constituées de pots de terre) où logent les pigeons dans le colombier » (O. de Serres, Théâtre d'agriculture, p. 385); 2. 1676 maçonn. (A. Félibien, Des Principes de l'archit., ... : Boulin. Les Maçons appellent ainsi les pieces de bois qu'ils mettent dans les trous de murailles pour eschaffauder. Ils appellent aussi trous de Boulins les trous où l'on met ces mesmes pieces de bois [...] à cause de la ressemblance qu'ont ces trous avec les boulins d'un coulombier ou voliere); 1680 (Rich. : Boulin. Trou où l'on met les pieces de bois qui servent à échafauder). Orig. obsc.; 1 peut-être dér. de boule en raison de la forme ronde des trous du colombier et des pots de terre où se nichent les pigeons (FEW t. 1, p. 608b; Olivier de Serres, op. cit., p. 485, 486 donne des détails sur ces nichoirs); à rapprocher du point de vue morphol. du lat. médiév. bolinus qui désigne de même un objet rond : « boulon, petite masse ronde décorative » (v. boulon) spéc. de l'expr. ad bolinum « relevé en bosse, ciselé » (Du Cange, s.v. bolinus). L'hyp. d'une dérivation sur un a. fr. *bole « écuelle » dér. d'un frq. bolla « id. » (EWFS2) ajoute l'incertitude de l'étymon aux autres difficultés; le sens 2 semble dér. du sens 1 p. anal. (FEW, loc. cit.; EWFS2); l'hyp. d'une formation de 2 sur l'a. fr. boul « bouleau » (Dauzat 1968) fait difficulté étant donné le peu d'usage que l'on fait du bois de cet arbre dans la construction.