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BOUCHER2, ÈRE, subst.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. Entre 1180 et 1190 bochier « celui qui tue les animaux destinés à la consommation » (Le Roman de Renart, éd. M. Roques, X, 9818-19); 2. ca 1220 bouciers « marchand de viande » (Huon de Bordeaux, éd. Guessard et Grandmaison, 4076-79); fin xiies. bouchiere (Aiol, éd. J. Normand et G. Raynaud, 2730-31); 3. a) ca 1270 bouciers « bourreau » (Huon de Cambrai, St Quentin, éd. A. Langfors et W. Söderhjelm, 1533 dans T.-L.); b) 1668 « chirurgien maladroit » (La Fontaine, Fables, Le Cheval et le loup, Paris, Belles-Lettres, t. 1, 1934, p. 184). Dér. de bouc*; suff. -ier* (réduit à -er parce que précédé d'une palatale); le boucher étant à l'origine chargé d'abattre des boucs. À rapprocher du lat. médiév. *buccarius (buchariorium en 990 dans Nierm., s.v. bocharius), cf. l'ital. beccàio « boucher » dér. de bécco « bouc ». L'hyp. de EWFS2selon laquelle *buccarius serait (avec influence de bouc) un croisement entre bucola (glosé β ο υ θ υ ́ τ η ς « qui immole les bœufs » dans CGL t. 2, p. 31, 29; lui-même adaptation de ce mot gr. d'apr. le lat. sacricola « prêtre qui assiste au sacrifice ») et macellarius « boucher », ne repose pas sur des bases solides.