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BISCOTER, verbe trans.
ÉTYMOL. ET HIST. − Début xvies. trans. bistoquer « faire l'amour avec une femme » (Serm. joy. d'ung fiancé dans A. de Montaiglon, Recueil de poésies fr. des XVeet XVIes., Paris, 1855, III, 9), forme encore attestée en 1612 (P. Troterel, Les Corrivaux dans Anc. Th. fr., t. 8, p. 285); 1532 biscoter (Rabelais, Pantagruel, éd. Marty-Laveaux, chap. 17 : le diable ne les eust voulu biscoter), rare; qualifié de ,,vieux et inusité`` dep. Land. 1834. À rapprocher du rouchi biscoter (Hécart) et du norm. (vallée d'Yères) bistoquer, biscoter « id. » (Delb.); empr. au flam. méridional besteken (Gesch., pp. 45-48; Barb. Misc. 4, no3; FEW t. 15, 1, p. 99) proprement « accrocher, fixer qqc. à qqn » d'où « piquer des ornements sur des habits, parer », « faire des cadeaux, fêter ». De « fêter » est issu le sens de « faire la cour à une femme » puis « faire l'amour ». Le -o- de bistoquer fait difficulté; v. Gesch., p. 46 et 48 et FEW, loc. cit.).