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BIELLE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1527 ang. bielle « manivelle de vielle » (Bourdigné, Pierre Faifeu, ch. 45 dans Hug. : [...] bien se sceut acoustrer, Et bien jouer aussi de la vielle, Se desguysant, avec une bielle); 2. 1566 bielle « manivelle de tournebroche » (Inventaire de Maurice Menier, imprimeur dans Havard t. 1 : chenets à bielle); 1684 « tige de fer rigide qui sert à communiquer le mouvement entre deux pièces écartées » (Guiffrey, Comptes des bâtiments du roi, 2, 547 dans Quem. : escrous de vis de bielles). Orig. inconnue. Un dimin. de *bie corresp. fr. du prov. biga « poutre étroite » (EWFS2) s'explique mal du point de vue sém., et le prov. biga est lui-même d'orig. douteuse (v. FEW t. 1, s.v. biga, p. 356). L'esp. dial. biela « fourche servant à vanner le blé » (FEW, t. 14, s.v. ventilare, p. 253, Bl.-W.5, Dauzat 1968), attesté dans la province de Guadalajara (v. Revista de dialectologia y tradiciones populares, t. 7, 1951, p. 137) et corresp. au cast. bielda « id. » (dér. de bieldar, var. de beldar « vanner », du lat. ventilare « id. ») convient bien du point de vue phonét. mais fait difficulté du point de vue sém. On pourrait aussi voir dans bielle un doublet phonét. de vielle qui, p. méton., en serait venu à désigner la manivelle de cet instrument, mais cette hyp. se heurte à des difficultés géogr., les formes en b- de vielle n'étant possibles que dans les parlers du Sud-Ouest (v. FEW t. 14, p. 367).