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BATAILLE, subst. fém.
Étymol. ET HIST. − 1. Ca 1100 « action de deux armées qui se livrent combat » (Roland, éd. Bédier, 18 : Jo nen ai ost qui bataille li dunne, Ne n'ai tel gent ki la sue derumpet); id. « combat entre deux individus » (Ibid., 658 : Sel pois trover a port ne a passage, Liverrai lui une mortel bataille); ca 1176 fig. « échange entre plusieurs antagonistes » (Chr. de Troyes, Cligès, éd. W. Foerster, 574 : Einçois m'orroiz dire, comant Amors les deus amanz travaille, Vers cui il a prise bataille); 2. ca 1176 id. « corps de troupes » (Id., Ibid., 1696 : De lor janz cinc batailles firent); 1606 « ordre d'une armée disposée pour combattre » en bataille (Nicot : Tenir l'armée en bataille est la tenir ordonnée par esquadrons et rengée ainsi que chacun doit combattre [...] le Roy a tenu son armée en bataille fort long temps). Du b. lat. batalia (ve-vies., Lex Burg. lib. const., 92, 2 dans TLL, s.v. battualia, 1788, 85); altération de battualia (dér. de battuere v. battre), « combat d'escrime » (ives., Charisius, Gramm., I, 33, 25, ibid., 1788, 75).