Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

notices corrigéescatégorie :
BARBUQUET, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1701 méd. (Fur. : Barbuquet [...] Ecorchure ou petite gale sur le bord des lèvres); 1820 barbouquet (Lav.). Orig. incertaine; prob. dér. de bouquet « dartre qui attaque le museau des moutons » 1845 (Ord., XIX, 560 dans Gdf., s.v. bochet : Nul boucher ne pourra vendre mouton ne beste ouaille entechié de clavelee ou bouquet), forme normanno-pic. corresp. à l'a. fr. bouchet « id. » 1379 [éd. 1541] J. de Brie, Bon Berger, Paris, éd. P. Lacroix, 1879, p. 127, dér. de bouche*, suff. -et*; avec préf. bar- d'orig. obsc. (REW3, no135) peut-être à rapprocher du lat. bes, bis (barlong*), Nyrop t. 3, § 466. Barbouquet, parbouquet est antérieurement attesté au sens de « coup sous le menton » (ca 1300 Soudet, Ord. Echiquier Normandie, 46 d'apr. P. Barbier dans Mélanges J. Haust, 1939, pp. 31-38) − 1483 dans Gdf. S'agissant d'un terme du vocab. méd., [u] peut s'expliquer par l'infl. du lat. bucca « bouche ». L'hyp. d'une formation à partir de barbebouc désignant la plante « tragopogon » composé de barbe* et de bouc* (la forme diminutive s'expliquant peut-être par le fait que la barbe de bouc est peu fournie, P. Barbier, loc. cit.) n'est pas satisfaisante du point de vue sém. Même objection contre l'hyp. selon laquelle barbuquet serait une dérivation de barbe + suff. -uccus (A. Horning dans Z. rom. Philol., t. 19, p. 181) avec rapprochement secondaire de bouche par étymol. pop., d'où barbouquet.