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BARBOTAGE, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. a) 1562 « breuvage, remède de bonne femme » (Poésies XVe-XVIes., éd. A. Montaiglon et J. de Rothschild, t. 13, p. 358 : Pour un mechant barboutage, Pour un obly en potage, Pour six blans tout au fin plus, Avoir dressé une idole) − 1580 Montaigne dans Gdf. Compl. dont la citat. est reprise dans Besch. 1845 et Lar. 19e; b) p. ext. 1863 agric. (Littré); 2. av. 1867 « action de barboter » (Alex. Dum. dans Lar. 19e: Le valetage est d'instinct aux gens de cour à visage et à cœur de plâtre, comme le barbotage aux canards), d'où p. anal. 1875 chim. (Th. Schloesing dans Ac. des sciences, Comptes rendus, 1ersemestre, t. 80, p. 266); 3. [1872 arg. des forçats « vol » dans Esn.]; 1887 (Hogier-Grison, Les Hommes de proie, Le Monde où l'on vole, p. 161 : il n'est pas rare qu'ils [les employés et les ouvriers des manufactures de tabac] se livrent au barbotage de saindonime). Dér. du rad. de barboter*; suff. -age*.