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BANCHE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1484 géol. et mar. « fond marin de roches tendres et unies, qui se trouve à proximité des côtes » (Garcie, Le Grant routier d'apr. Arveiller dans Fr. mod., t. 25, p. 306 : tu laisseras la banche de babort), attesté à nouv. seulement à partir de la fin du xviies. dans les dict.; 2. 1785 maçonn. (Encyclop. méthod. Mécan., t. 4, p. 339 : Banches, dans l'art du maçon piseur, ce sont des tables en carré long, d'ais de sapin, dont la longueur constitue celle du moule et dont la hauteur est de deux pieds et demi Banches montées ou établies; ce sont autrement les moules ou les formes de terre du pisé). Forme fém. dial. (Ouest) de banc* étymol. 2 et 3 (FEW, s.v. *bank-, t. 151, p. 61a et 62a); cf. Saintonge banche « couche calcaire ou argilo-calcaire disposée par bancs, qui se trouve sous la terre arable », Aunis « lit de pierres horizontal, partic. de pierres à bâtir »; cf. lat. médiév. bancha « étal de boucher » 1250 (Libertates Baugiaci apud Guichenonum in Hist. Bress. p. 64 dans Du Cange, s.v. bancus t. 1, p. 545c); v. aussi banque2).