BALLOTTE1, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1390-1410
balote « petite balle » (
Chr. de Pisan,
Chemin longue ét., 1698, éd. Püchel d'apr. Delboulle dans
R. Hist. litt. Fr., t. 4, p. 133 : ... Toute la terre veoie Comme une petite pelote Aussi ronde qu'une
balote);
b) 1544
balotte « petite balle qui sert de projectile » (
Seyssel, trad. d'Appien,
Guerre Mithridatique, ch. 4 dans
Hug. : Sylla, avec un Cacefrust qui tiroit vingt
balottes de plomb à un coup, blessa beaucoup des gens qui estoient en lautre tour) − 1611,
Cotgr.;
2. 1498,
ballotte « petite balle empl. pour désigner un candidat dans une élection » (
Ord., XXI, 184 dans
Gdf. Compl.), considéré comme ,,vieilli`` dep.
Ac. 1835. Empr. à l'ital
ballotta (
DEI;
FEW t. 15
1, p. 44b) attesté au sens 1 dep. la 2
emoitié du
xiiies. (Folgore da S. Gimignano dans
Batt.), au sens 2 dep.
xive-
xves. (
Lettere scritte a vari e istruzioni date agli oratori della republica di Firenze ne' secoli XIV, XV, XVI, 5-171,
ibid).