BALLER1, verbe intrans.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1165-1170 « danser » (
B. de Sainte-Maure,
Rom. de Troie, 14713, éd. L. Constans dans T.-L. : tote jor joe [la danzele] e enveise E
bale e tresche e tombe e saut); 1710 qualifié de « vieux » dans
Rich.;
2. av. 1249 « remuer, branler, se balancer » (
Huon de Cambrai,
Regrets N.D., 90, 3, éd. A. Langfors dans T.-L. : cil ... Qui jue es vieus [= vils] peciés et
bale); 1690 considéré comme peu usité en dehors de certaines expr. (
Fur. : Il est plus en usage en ces deux phrases Cet homme va les bras
ballans, pour dire, en agitant les bras : &, Il est midy sonné &
ballé [...] midy passé).
Du b. lat.
ballare « danser » (
St Augustin,
Serm., éd. Mai, 106, 2 dans
TTL s.v., 1702, 58), formé, peut-être d'apr. le gr. β
α
́
λ
λ
ε
ι
ν « lancer, jeter », sur β
α
λ
λ
ι
́
ζ
ε
ι
ν « se trémousser, danser » (
Epicharme d'apr.
Athénée,
Les Deipnosophistes, 362
bdans
Bailly).