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BAJOUE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. a) Ca 1390 « bas de la joue, mâchoire » (Evrart de Conty, Probl. d'Arist., B. N. 210, fo145ddans Gdf. Compl. : Les bestes qui ont cornes n'ont nuls dens en la bajoe); b) 1690 charcut. (Fur. : Bajoue [...] Partie de la tête d'un cochon qui luy tient lieu de jouës, qu'on mange par ragoût); 2. 1676 technol. (A. Félibien, Des Principes de l'archit., Paris, J.-B. Coignard, p. 485 : Bajoues ou Coussinets d'un Tire-plomb; ce sont des eminences ou bossages qui tiennent aux Jumelles de cette Machine nommée Tire-plomb, dont les Vitriers se servent à fendre le plomb qu'ils employent pour les Vitres); 3. a) 1690 « personne qui a les joues pendantes » (Fur. : On appelle par injure, Bajouë, une personne qui a les jouës avalées & pendantes) − 1771, Trév.; b) av. 1850 « joue pendante (d'une pers.) » (Balzac dans Lar. 19e: Le fermier avait une figure qui ressemblait à celle de Louis XVIII, à fortes bajoues rubicondes). Dér. de joue*; élément ba- prob. par croisement avec balèvre* (EWFS2: Bl.-W.5) et rapprochement avec l'adj. bas* par étymol. seconde.