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AVIVER, verbe trans.
ÉTYMOL. ET HIST. − Ca 1121-22 intrans. « s'animer » (St Brandan, éd. Suchier, 970 ds T.-L. : Les tempestes aviverent), seulement en a.fr. et m.fr.; 1160-70 trans. au fig. « exciter, animer » (Wace, Rou, 2ep., 1357 ds Gdf. Compl. : La geste est grande e lunge e grieve a translater, Mais l'um me purreit bien mun enging aviver); 1225-30 au propre « rendre plus vif » (G. de Lorris, Rose, 2356, ibid. : Aviveras le feu ardent); fin xiie-début xiiies. pronom. « s'animer » (Brut, Ms. Munich, 1723, Vollm. ds Gdf. : Cum plus cumbatent, plus s'avivent Et del ferir forment estrivent); 1392 trans. technol. « nettoyer pour rendre plus propre à la dorure » (Lille, ap. La Fons. ds Gdf. Compl. : Vif argent pour aviver et dorer vaissielle); 1723 id. « donner de l'éclat à une couleur » (J. Savary des Bruslons, Dict. univ. de comm. : Aviver une couleur. Terme de teinturier. C'est la rendre plus vive, plus éclatante, plus brillante, en la passant, lorsqu'elle est teinte, et bien lavée, sur de l'eau tiède mêlée de quelques ingrédiens); 1865 chir. (Littré-Robin : Aviver [...] En chirurgie, aviver les bords d'une cicatrice, d'une plaie, ou un tissu [en it. dans le texte], mettre à nu la portion saine et vasculaire de ces parties en enlevant leur surface déjà cicatrisée, couverte de matières gangréneuses ou de productions morbides nuisibles). Composé de vif*; préf. a-1*, dés. -er.