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AVARE, adj. et subst.
ÉTYMOL. ET HIST. I.− Adj. 1. a) ca 1175 aver de (+ inf.) « (d'une pers.) peu généreux quant à, peu disposé à (+ inf.) » (Chr. de Troyes, Chevalier Lion, éd. W. Foerster, 4414 ds T.-L. : Ha!, font il, fame, chose avere De voir dire et de mantir large); 1690 avare de (+ subst.) « (d'une pers.) qui n'accorde pas, qui ne prodigue pas qqc. » (Fur.); b) 1180-1200 aver de « (d'un inanimé) pauvre, chiche en » (Lambert Le Tort, A. de Bernay, Alexandre, éd. H. Michelant, 94, 17 ds T.-L. : la tiere... estoit avere de pain et de forment); 2. 1180-1200 aver « (d'une pers.) cupide, intéressée » (Conon de Béthune, P. Paris, Romancero, p. 87 ds Gdf., s.v. aver : Mais or sont il eschar, chiche et aver); 1527 avare (J. Bouchet, Panég. de L. de la Trémoille, éd. Panth. Litt., p. 780 ds R. Ét. Rab., t. 3, p. 390). II.− Subst. 1265-68 aver « homme qui amasse de l'argent » (Brunet Latin, Trésor, Liv. II, 1repart. c. 20 ds Dict. hist. Ac. fr. : Prodigues est cil qui se desmesure en doner et faut en recoivre et li avers fait le contraire); 1550 avare « id. » (Ronsard, Odes, II, 4 [II, 190-191] ds Hug.). Du lat. avarus, adj. dep. Plaute; « (d'une pers.) avide d'argent » (Truc., 459 ds TLL s.v., 1185, 4); subst., même sens (Cicéron, Phil., II, 115 ds OLD); « qui donne parcimonieusement » (Plaute, Capt., 320 ds TLL s.v., 1186, 13); d'où (+ génitif) « (d'une pers.) qui n'est pas prodigue en » (Symmaque, Epist., 1, 90, 1, ibid., 1187, 75); « (d'un inanimé) qui donne peu » emploi poét. (Horace, Carm., 2, 2, 1 ds OLD). La forme a. fr. aver est pop.; la forme fr. mod. avare en est la réfection d'apr. avarus.