AUSTÈRE, adj. ÉTYMOL. ET HIST. − 1. Ca 1220 « (en parlant de qqc.) sévère, grave, triste » ( G. de Coincy, Mir., ms Brux., f o75c ds Gdf. Compl. : Et menoit vie si austere); fin xiiie-début xives. « (en parlant de qqn) sévère, rigoureux, cruel » ( Dialogue de Placide et Timéo ds Dict. hist. Ac. fr. t. 4, p. 482a); 2. xves. « qui a une saveur âpre » ( Jard. de santé, I, 118 ds Gdf. Compl. : Pommes aspres et austeres), ,,vieilli`` d'apr. DG.
Empr. au lat. austerus 1 (d'une pers.) ( Cicéron, Pis. frg. 17 ds TLL s.v., 1559, 61); (d'une chose) cf. St Jérôme, Epist., 121, 1, ibid., 1560, 26; 2 ( Caton, Agr., 126, ibid., 1558, 64), lui-même empr. au gr. α
υ
̓
σ
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ς au sens 2 ( Hippocrate, 360, 3 ds Bailly) au sens 1 ( Platon, Rsp., 398a, ibid.).
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