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AUGURE, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. I.− Ca 1150 Antiq. « présage, divination » (Thèbes, éd. L. Constans, I, 1890, v. 2038 : Amphiaras manda li reis, Un arcevesque mout corteis : Cil esteit maistre de lor lei, Del ciel saveit tot le secrei; [...] De toz oiseaus sot le latin, Soz ciel n'aveit meillor devin [...] Mais li reis forment le conjure Que veir li die de l'augure); 1160 fig. (Wace, Rou, éd. Andresen III, 10124 ds T.-L. : Henris iert reis hastivement, Se mis augures ne me ment). II.− 1355 « prêtre dont la charge était d'observer le vol des oiseaux » (Bersuire, Tite-Live, ms. St Gen., fo1 rods Gdf. Compl. : Augur estoit celui prestre ou prophete qui la chose enqueroit). I empr. au lat. augurium « présage » (dep. Plaute, Asin., 263 ds TLL s.v., 1373, 64); fig. « prévision » (Cicéron, Tusc., 1, 33, ibid., 1375, 45). II empr. au lat. augur « prêtre chargé de faire des prédictions, en partic. d'apr. le vol des oiseaux » (Caton, Agr., 5, 4, ibid., 1366, 67). Le texte de 1213, Fets des Romains, 735, 8, cité par Flutre ds Romania, t. 65, p. 483 et avancé comme première attest. par certains dict., porte non augure mais augurreres, cas suj. de augureor « augureur ».