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ATTELER, verbe trans.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1165-70 « attacher une bête à une voiture » (Chr. de Troyes, Erec et Enide, éd. W. Foerster, 4731 ds T.-L. : Erec ont sus couchié anvers, S'i ont deus chevaus atelez); 1210-40 « (l'objet désigne un moyen de locomotion), munir (un véhicule) de bêtes de trait » (Gui de Bourgogne, éd. E. Guessard et H. Michelant, 50 ibid. : Les chars ont fait estruire et mult bien ateler); 2. 1676, 17 mai, pronom. fig. fam. « s'associer (avec qqn) » (Mmede Sévigné, Lettres à Mmede Grignan ds Dict. hist. Ac. fr. : Il faut que M. de la Garde ait de bonnes raisons pour se porter à l'extrémité de s'atteler avec quelqu'un; je le croyais libre, et sautant, et courant dans un pré; mais enfin il faut venir au timon, et se mettre sous le joug comme les autres); av. 1850 « se consacrer, se dévouer (à qqc.) » (Balzac ds Lar. 19e: On pouvait compter que ces deux fractions de l'opposition s'attelleraient de tout cœur au succès d'un candidat aussi ridicule). Du lat. *attelare, issu, avec substitution de préf., du b. lat. protelare, attesté dep. Tertullien (Poenit., 4 ds Forc.) au sens de « conduire jusqu'au bout », mais qui a prob. pris ultérieurement le sens de « atteler » d'apr. le subst. protelum, attesté au sens de « attache de l'attelage » dep. Caton (cité par Nonnius, p. 363, 6, ibid.) et de « attelage » dep. Pline (Hist. Nat., 9, 15, 17, 45, ibid.).