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ATTACHE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1155 « ruban d'étoffe, tout ce qui sert à attacher, à fixer qqc. » (Wace, Rou, éd. H. Andresen III, 9230 : Quant li boens reis auant sailli, Par les ataches le saisi, Auant le traist tot fors del renc); spéc. 1765 anat. « endroit où est fixé un muscle » (Encyclop., s.v. os); 1836 p. ext. id. attaches « articulations (cheville, poignet) » (Gautier, Mlle de Maupin, 4 ds Rob.); 2. xiiies. fig. ataiche « ce qui unit moralement à qqn ou qqc. » (De la male Honte ds Fabliaux, éd. A. de Montaiglon et G. Raynaud, t. 4, 46 ds Gdf. Compl. : Par mauvais seignor et par lasche Les a honte mis en s'ataiche) seule occurrence de cette graphie; spéc. 1552 id. littér. « rapports affectifs qui attachent fortement à qqn » (Ronsard, Amours, 1925, 40); plus fréq. au plur. (av. 1704, Bourdaloue, Panégyriques ds Dict. hist. Ac. fr. t. 4, p. 216a); 1656, nov. id. class. « intérêt passionné pour qqc. » (Racan, Lettres à Monsieur Chapelain, ibid., p. 214b); plus fréq. au plur. (av. 1704 Bossuet, Habit. 1 ds Littré); 3. mil. xvies. « action d'attacher, de retenir par un lien quelconque » princ. ds les expr. a) levrier d'attache « chien de cour qu'on tient attaché tout le jour » (Amyot, Pelop. 53 ds Gdf. Compl. : Il faisoit ... lascher des levriers d'attache sur eulx, qui les deschiroient en pieces), d'où expr. fig. et proverbiale être là comme un chien à l'attache, d'attache « se livrer à un travail assujettissant » dep. Ac. 1694; b) 1866 mar. port d'attache (Lar. 19e). Déverbal de attacher*.