Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

notices corrigéescatégorie :
ARMOISE, ARTÉMISE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. I.− xiies. hermoiz (Gloss. Tours, 331 ds T.-L.); av. 1285 ermoize (Rutebeuf, Œuvres, éd. A. Jubinal, I, 257 ds T.-L. : Por la maladie des vers garir, a vos iex la veeiz, a vos piez la marchiez, la meilleur herbe qui soit elz quatre parties dou monde, ce est l'ermoize [ms. : iermoise]); 1372 armoise (Propriétés des choses, éd. G. Raynaud ds T.-L.). II.− xiies. artemese (Gloss. Tours, 332, éd. Delisle ds T.-L.); xves. arthemeise (Ms. namurois du XVes., 146, éd. J. Camus ds R. Lang. rom., t. 38, p. 155 : L'yawe de arthemeise souvent beute en jeun cuer, simple ou avecque vin collé, fait aux femmes ravoir leurs fleurs), attest. isolées; 1826 artémise (Mozin-Biber). I du lat. artemisia (lui-même empr. au gr. α ̓ ρ τ ε μ ι σ ι ́ α) littéralement « herbe d'Artémis » [herbe que, dans certaines représentations plastiques, Artémis tient à la main en tant que déesse de la végétation, et plus gén. de la fécondité] « armoise commune » attesté dep. Pline, Nat., 25, 130 ds OLD; v. André Bot. 42. II empr. au lat. artemisia.