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AMBAGE(S),(AMBAGE, AMBAGES) subst. fém. (plur.).
Étymol. ET HIST. − a) Env. 1355 « circonlocutions, détours et embarras de paroles » (Pierre Bersuire, Roman de Tite-Live ds Gdf. Compl. : Quelles estoient celes menaces des quelles par ambagez et par paroles doubteuses il li avoit parlé); b) 1546 latinisme d'aut. « sinuosités, détours (au sens matériel) » (Rabelais, III, 31 ds Hug. : Les arteres : les quelles de la senestre armoire du cœur prenoient leur origine, et les espritz vitaulx affinoient en longs ambages, pour estre faictz animaulx), attest. seulement chez Rabelais (voir supra rem.); 1588 emploi adj. « où il y a des détours » (L. Papon, Pastorelle, IV, 2 ds Hug. : Taise, en ses fictions, l'Egipte adore-fere L'ambage labirinth que vaine elle sceut faire Pour vastes monuments des monarques si fiers), attest. isolée. Dès Fur. 1690, le mot est signalé comme vieilli, il s'est maintenu principalement dans la loc. parler sans ambages (Rog. 1965, p. 130). Empr. au lat. ambages, attest. dep. Plaute au sens a sing. (Cist., 747 ds TLL s.v., 1834, 20 : sed, quaeso, ambages, mulier, mitte atque hoc age) emploi rare; attest. au sens b plur., dep. Virgile, (Aen., 6, 29, ibid., 1844, 69 : Daedalus ipse dolos tecti ambagesque resolvit).