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ALARME, interj. et subst. fém.
Étymol. ET HIST. I.− Interj. 1. av. 1307 « cri, signal pour faire courir aux armes, pour annoncer l'approche de l'ennemi (sens propre) » (Guiart, Roy. lingn., I, 2650, Buchon ds Gdf. Compl. : Criant partout alarme, alarme), « id. » (Id., ibid., 5292 ds T.-L. : a l'arme!); 2. 1569 « id. » emploi fig. (Calvin, Serm. sur le liv. de Job, 150 [XXXV, 394] ds Hug. : N'attendons point que le jour du combat soit venu : car c'est bien tard quand les trompettes auront sonné à l'arme, et qu'on chocque, de dire alors, Appointons). II.− Subst. 1470 « frayeur, vive inquiétude » (Trahis. de France, chron. belg., p. 97 ds Gdf. Compl. : L'ost, duquel sourdist ung gros alarme); 1571 « id. » (M. de La Porte, Epithètes ds Hug. : Alarme... Ceste diction est prinse tant au masc. que fém. genre). Empr. à l'ital. all'arme (> allarme) littéralement « aux armes » interj. puis subst.; attesté comme interj. dep. le déb. xives. (G. Villani, Cronica, 8, 8 ds Batt. t. 1 1961). Malgré la date anc. de l'empr. l'hyp. ital. est préférable à une orig. fr. (FEW, 2ehyp.), car en cette lang. l'interj. aurait été as armes.