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ALÈZE, ALÈSE, ALAISE, subst. fém.
Étymol. ET HIST. − 1. 1419 « toile dont on garnit le lit d'un malade pour qu'il ne soit pas taché » (9 août 1419, Exéc. test. de Marg. Descamps, A. Tournai ds Gdf. Compl. : Une aleize); 2. 1694 menuis. (Corneille : Alaise. On appelle ainsi dans un panneau d'assemblage la planche la plus étroite qu'on y met pour le remplir); 1767 hortic. (Schabol, Dict. pour la théorie et la pratique du jardinage et de l'agric., par principes : Alaise ou alonge [...]. C'est quand à une branche ou à quelques rameaux trop courts, on met, ou un osier au palissage d'hiver et du printemps, ou un jonc au palissage d'été, avec lesquels on attache ou bien la branche ou bien le bourgeon, afin qu'ils ne pendent pas et ne fassent pas difformité). Formé par agglutination à partir de l'art. la*, et de laise (laize*); voir Fouché t. 3 1961, p. 588. L'a. fr. laise est attesté au sens de « largeur », « étendue » dep. ca 1140 ds Gaimar, Estorie des Engles, éd. Th. Duffus Hardy, 3419 ds T.-L. : Icest bois est de long conte, Quarante dous liwes mesure; E trente liwes ad de leise; Limmene curt parmi en aise. Au sens 2, A. Thomas, Mélanges d'étymol. fr., p. 11, voit dans alèze un déverbal de l'a. fr. alaisier « élargir » (aléser*), attesté dep. le xiies. (Li Dialoge Greg. lo Pape, éd. Foerster, 104, 23 ds T.-L. : tant est alaisie [la pense] en deu, K'ele est dessore lo mont [expanditur in deo]), du lat. pop. *allatiare « agrandir », formé sur le lat. latus « large »; hyp. qui ne paraît pas nécessaire étant donné que les acceptions de ce sens 2 sont bien attestées pour laize : Cotgr. 1611 laize de cuir, a scourge or thong of leather; Verr.-On. 1908 : laise : Bande de bois servant à fermer une fente dans une planche ou un écart entre deux planches.